José Lodewick:  

Le pochoir en étapes
4 – Touche pas à mon pochoir!

 

Regarder un pochoir, c’est l’examiner sur toutes ses coutures, c’est essayer de lui faire dire tout ce qu’il a dans le ventre, lui faire révéler le moindre de ses secrets. C’est aussi l’interpréter à la lumière des éléments visuels disponibles, donc à la lumière de TOUS les éléments visuels disponibles : ceux qui le composent intrinsèquement, mais également les autres, ceux qui gravitent dans son orbite... antérieurement, simultanément ou postérieurement à sa création et qui viennent détourner le regard d’une lecture « pure ».

Je me propose une approche quelque peu paradoxale du pochoir, en prêtant surtout attention à ce qu’il n’est pas. D'emblée je préciserai que le travail auquel je me suis livré ne s’est pas effectué sur le terrain. Ce n’est qu’a posteriori, devant l'écran de mon ordinateur et sur la seule base photographique, que j’ai pu procéder à cette analyse. Seul intervient le cadre rectangulaire concret offert par le cliché, la photo inscrite dans son espace bidimensionnel. Tout ce qui en déborderait est nul et non avenu, même le souvenir des conditions et circonstances de la prise de vue.

Nous verrons au fil de l’article que de nombreuses questions restent pendantes, auxquelles seul(s) l’acteur/les acteurs pourrai(en)t apporter une réponse convaincante et définitive. En l’absence de telles informations, on ne peut que se perdre en conjectures. Mais n’y a-t-il pas là un beau voyage dans l’inconnu. Et puis si je me suis fourvoyé... tant pis, je me serai quand même bien amusé…

Tentons de cerner le sujet et commençons par lui trouver un nom. Je cherche un terme qui pourrait « coller » à la définition suivante : opération consistant à vouloir détourner la signification première d’un ensemble donné qui comporte au moins un pochoir, par l’ajout ou la suppression d’éléments ou par la combinaison de ces deux moyens.

Examinons les termes les plus importants de cette définition :

ensemble donné : suggère que le pochoir n’est pas forcément le seul élément d’un ensemble ; et s’il n’est pas seul, il n’est pas forcément dominant.

vouloir détourner signifie qu’il y a volonté. Ceci me permettrait d’éliminer les « modifications fortuites ».

En effet, n’oublions pas que le pochoir s’intègre dans le monde des graffiti et autres tags. Il n’est donc pas rare d’assister à une espèce de surenchère : et vas-y que je te taggue ce mur ; et vas-y que je t’en rajoute une couche, histoire de te montrer qui je suis… Dans de telles conditions, l’intention n’est donc pas de modifier, ni même d’altérer une œuvre ; il s’agit tout simplement de mieux affirmer sa présence, sans volonté de détourner quelque signification que ce soit.

Ce qui me paraît « fortuit » ou « gratuit » par exemple, ce sont les cas suivants : une belle série consacrée à des jazzmen a été recouverte par des graffs qui - en soi - pourraient être intéressants mais qui contribuent en l’occurrence à la mauvaise réputation de déprédation et de saccage. Les pochoirs encore visibles auraient mérité un meilleur sort !

deux malheureux jazzmen agressés

De même, le majeur tendu dans un poing agressif a été poché sur une couche de peinture qui a fait disparaître (de manière imparfaite) trois visages, que l’on distingue encore vaguement. Opportunisme d’un pochoirtiste qui a exploité une surface rendue à nouveau utilisable (nettoyage d’un anti-taggueur) ? Opportunisme d’un autre pochoirtiste qui a fait table rase pour récupérer à son profit un pan de mur  intéressant?

Raisonnement un peu différent pour le « couple » blanc et noir : à mon avis, le visage blanc ne doit sa survie qu’au hasard. Le fumeur de pipe n’a manifestement pas eu beaucoup d’état d’âme : il a trouvé la place qui lui convenait et… tant pis pour l’occupant des lieux. La cohabitation semble assez peu courtoise.

Troisième cas : le petit bonhomme vert semble avoir bombé la lettre E. Difficile à dire si le dernière trait horizontal rouge sort effectivement de l’aérosol ou si un taggueur a tout simplement arrêté son lettrage au bon endroit (in)volontairement.

 

 

 

 

 

 

J’exclus donc de ma nomenclature tous les cas illustrés ci-dessus : ni la volonté ni la modification de message ne me semblent probants. Il s’agirait donc plus d’une… altération.

Précisément, à propos du terme altération, le seul sens admis par la langue française a une connotation négative… qui m’empêche de l’utiliser pour répondre à ma définition. Il m’aurait pourtant bien plu car il contient par son étymologie (alter signifie autre en latin) une notion qui convient particulièrement bien au cas décrit. Malheureusement en français, l’altération ne vient modifier que négativement la qualité d’un produit ; elle le change, mais le résultat est pire que l’original. Voici un jugement de valeur que je ne puis accepter comme critère.

A défaut de terme plus adéquat, j’ai fini par choisir modification. Ne perdons pas de vue qu’il s’agit de modifications apportées PAR ou AU pochoir. Actif ou passif, c’est selon.

 

1. Modification apportée PAR le pochoir

Modification

1. PAR le pochoir

  • 1.1. support≠pochoir

  • 1.2. support=pochoir

2. AU pochoir

  • 2.1. ajout

  • 2.1.1. pochoir ???

  • 2.1.1.1. dessin

  • 2.1.1.2. texte

  • 2.1.1.3. mixte

  • 2.1.2. duplication

  • 2.1.3. traces

  • 2.2. suppression

  • 2.2.1. effacement

  • 2.2.2 . recouvrement

Je pense à un cas, assez rare certes, où le pochoir cherche à s’inscrire dans un contexte en l’exploitant. Dans ces conditions, il ne vient que ponctuer une situation existante, c’est lui qui modifie les choses et non l’inverse.

 

1.1. support ≠ pochoir

Si les exemples ne sont pas légion, ils n’en sont pas moins remarquables. Ceux que j’ai sélectionnés ont tous été réalisés par le même pochoirtiste français, Olivier, que j’ai déjà eu l’occasion de citer et d’admirer dans mon article consacré à « Un habitant de Stras-Bourges » http://graffiti.netbase.org/LO3.htm Ses petits bonshommes verts ou bleus viennent occuper un espace urbain préexistant, ils sont littéralement mis en scène : porteur de trou, porteur de plaque métallique, rescapé d’une chute fatale, etc. ; tous exploitent un détail de l’architecture locale : qui un trou dans un mur, qui une plaque de service des eaux, qui un crampon fiché dans un mur.

 

1.2. support = pochoir

Mais Olivier va plus loin. L’exemple de la boite à conserve suscite bien des questions. D’abord il faut considérer ce Diogène du XXe siècle comme support, comme prétexte pour le petit pochoir. L’étiquette ne pouvait de toute évidence pas rester vierge. Alors vint le petit homme vert… Le pochoir dans le pochoir, l’œuvre dans l’œuvre, la citation… Mais à qui revient la paternité des deux pochoirs ? Quelle est la chronologie des réalisations ? Pourquoi ?,…. Que de questions, mais de certitude, il n’en est point ! (voir infra 2.1.1.)

Autre situation, autre scénario. Le petit bonhomme vert à genoux semble venir en aide à son homologue presque complètement recouvert d’une couche de peinture blanche purificatrice… J’imagine la succession des scènes : 1. « x » poche son personnage sur un mur ; 2. « on » n’apprécie pas, parce que « x » a souillé le mur de « on » ; alors « on » essaie de faire disparaître cette souillure ; 3. « x » n’apprécie pas ce travail iconoclaste et surenchérit par un deuxième pochoir… Une espèce d’avertissement : Touche pas à mon pochoir ! Je n’étais bien évidemment pas là pour compter les coups, mais mon imagination peut combler pas mal de lacunes et la suite aurait pu être palpitante…

L’intérêt de ce type d’osmose est la réflexion sur la chronologie des événements. Le pochoir n’est pas toujours de primogéniture ; il peut avoir été précédé par d’autres éléments sans lesquels il ne serait tout simplement pas. Belle leçon d’humilité. Belle philosophie de vie ! L’œuf ou la poule ?

 

2. Modification apportée AU pochoir

Dans un premier temps, je m’efforcerai d’établir une nomenclature des éléments qui ont permis les interventions. Ensuite... je ne pourrai pas m’empêcher de souligner certains aspects sémantiques.

 

2.1 et 2.2 : ajout versus suppression

La première alternative va me permettre d’effectuer un tri assez facile, c’est l’ajout ou la suppression d’éléments. D’un point de vue purement quantitatif, le pochoir se voit gratifié d’un «plus» ou d’un «moins».

Deux exemples suffiront. Sous les deux illustrations, j’ai ajouté une vignette qui rappelle l’original non modifié : la jaquette de la cassette et l’autre pochoir.

Ajout : Avec une paire de jambes, on chante manifestement mieux. Craie bleue ou crayon bleu aura suffi pour redonner à Morrissey des membres inférieurs dont il n’avait que faire sur la pochette de « Kill Uncle ».

Suppression : D’aucun a jugé bon de faire disparaître un mot. Si je n’avais trouvé une forme non expurgée ailleurs, jamais je n’aurais su de qui on souhaitait la libération, puisque le nom avait été scrupuleusement (?) effacé.

Les deux techniques rassemblées : on ajoute ou on supprime

 

2.1.1. ajout = pochoir ?

Avec de gros points d’interrogation car les choses ne sont pas simples. J’y ai déjà fait allusion. Le cas s’apparente en effet à 1.2.

Prenons deux exemples identiques par la démarche.

Nous sommes en présence soit d’une succession de deux pochoirs indépendants, soit d’une même oeuvre à deux « panneaux », espèce de diptyque réalisé à l’aide de deux gabarits et de deux couleurs. Dans la première hypothèse, cette notion de succession implique bien entendu une chronologie : l’un a précédé l’autre ou l’autre a succédé à l’un... Pour ce qui est des exemples cités, je ne suis pas parvenu à comprendre le rapport entre la tête du Mahatma Gandhi et de Marilyn Monroe et le slogan politique demandant de ne pas voter pour François-Xavier de Donnéa (et non Donéa !, homme politique de la capitale bruxelloise). Je ne sais pas non plus si le texte en rouge est un commentaire accompagnant le dessin ou s’il a été ajouté par « x ». Le fait d’avoir vu ailleurs le portrait seul n’est pas une indication suffisante pour dissocier les deux éléments. Mais la « série » permet de souligner qu’il y a(urait) constance, récidive et intention manifeste. Concluons dont in casu que texte et illustration ne font qu’un, mais impossible de généraliser…

Si l’ajout est un pochoir, trois cas pourraient se présenter.

L’ajout est dessin (2.1.1.1.). Au centre du pochoir représentant les Beatles, en rouge les silhouettes des quatre garçons dans le vent tels qu’ils apparaissent sur la pochette de leur album « Help » (voir aussi vignette). Cet écran de télévision polonais a déjà fait l’objet du commentaire suivant : « Notons que l’écran permet la surcharge et donne un dynamisme réaliste à l’ensemble. Le téléviseur est allumé, un programme passe à l’antenne. » (http://graffiti.netbase.org/LO.htm )

L’ajout est texte (2.1.1.2.). Tout le monde sait que les damnés de la terre se lèvent le 1er mai !

L’ajout pourrait également être mixte (2.1.1.3.), mais à ce jour, je n’ai rien trouvé de semblable. Avis de recherche est donc lancé.

 

 

 

 

 

2.1.2. Duplication du pochoir

 

 

 

Il suffit de reproduire un certain nombre de fois un même pochoir pour donner l’impression du mouvement, la scène est dynamisée. Remarquons qu’il suffit aussi de modifier légèrement l’orientation du pochoir (le faire pivoter de quelques degrés par rapport à un autre) pour donner l’illusion d’une scène complexe et fortement diversifiée. L’effet produit par la multiplication régulière de motifs semblables fait plus penser à du papier peint (sans jugement de valeur pour autant).

Chauds lapins : un bel exemple de modification de la signification uniquement en apposant un deuxième pochoir sur un premier : le lapin bleu a découvert grâce au pochoirtiste une sympathique petite lapine avec laquelle il passe un bon moment.

Blablabla est linguistiquement intéressant parce que le pochoir seul représentant un visage surplombant les lettres « bla » n’a aucun sens, par contre la répétition « blabla » ou « blablabla » c’est une autre histoire.

 

2.1.3. traces

Venons-en aux autres interventions, aux modifications a posteriori ; elles sont de loin les plus fréquentes et les plus logiques. Les étapes sont claires : « on » remarque une œuvre-pochoir et « on » désire lui apporter des modifications. Notez que je dis « on », sans plus. Il est en effet extrêmement difficile de se prononcer sur la paternité d’une intervention, même si en toute logique, elle devrait être l'œuvre d’un autre, d’un « quidam », n’ayant que peu ou prou de rapport avec le pochoirtiste. D’ailleurs réfléchissons : pourquoi l’auteur viendrait-il modifier le sens de son pochoir alors qu’il aurait été tellement plus simple de le concevoir autrement... pour exprimer les choses autrement ? Mais en poussant le bouchon plus loin encore : comment approcher le « on » alors que le pochoirtiste lui-même reste la plupart du temps inconnu de l’observateur. Dans le doute je m’abstiendrai donc de tout (autre) commentaire sur ce « modificateur ». Il restera donc pour moi toujours le «x» anonyme, qu’il soit le pochoirtiste en personne, le passant... ou l’effet du temps qui peut bien fortuitement apporter sa pierre à l’édifice culturel.

Dans le cas où l’apport ne serait pas un pochoir, nombre de possibilités sont ouvertes : tout ce qui sert à écrire, à marquer, à laisser une trace visible sert aussi à « modifier ». Précisons toutefois le modus operandi : je passe, je vois, j’interprète et je réagis avec les moyens du bord : un feutre en poche, un chewing-gum dans le creux d’une dent,... Surprenant peut-être, mais je m’attendais à une plus grande diversité de matériaux. Manque d’imagination du passant ? Ou poches trop étroites ?

L’ajout se fait en appliquant sur le pochoir-support de la matière plus ou moins structurée, mise en forme, qui va soit orienter la lecture et étonner le lecteur par le caractère « étrange » ou « étranger » de l’ajout ou alors passer (presque) totalement inaperçu s’il y a fusion totale entre l'œuvre de départ et le résultat : pochoir + pochoir = pochoir. Notons que l’application de matière permet aussi de cacher, de supprimer certains éléments du pochoir (voir infra)

A tout seigneur tout honneur. Puisque nous sommes dans le monde des taggueurs, l’aérosol s’impose. Et les exemples ne manquent pas : un coup de noir pour donner du volume à une chevelure plutôt sobre ; une autre touche de noir plus subtile va transformer Staline en petit Français moyen, le béret alpin sur la tête ; moins subtil, le coloriage rouge qui dégage le visage d’un fond un peu fouillis ; et le même mais avec un œil rouge qui lui donne un côté plus agressif…

Autre matériau : la craie (elle tient facilement au fond d’une poche d’écolier) ; un lancer de fleurs… précédé du pot ; deux touches de craie blanche rendent cette diablesse de chauve-souris un peu plus bon-enfant ; par contre le trait autour de l’orbite de ce petit personnage belliqueux le rend encore plus teigneux.

Et puis en vrac : quelques coups de feutre vert suffisent pour (r)habiller cette peu frileuse jeune femme ; un autre feutre vert plus fin vient renforcer le contour de cette feuille de cannabis… ; et puis ce qui ne se trouve pas en poche peut avoir trouvé refuge dans une dent creuse : deux chewing-gums pour accentuer l’œil et le nez de cette beauté ; un autre crée l’œil manquant de ce lapin style Play Boy

Un peu de rose (craie ? peinture ?) pour dessiner les lèvres ; un peu de noir (feutre ?) pour faire office de rimmel ; une croix de craie blanche pour symboliser l’élimination d’un « mauvais », d’ « un-qu’on-n’aime-pas » (un ajout-suppression en quelque sorte)

 

2.2. Suppression

Je tiens à rassurer le lecteur : je ne vais pas aborder ici la problématique de la lutte contre les graffitis. Une petite remarque quand même : si le travail est bien exécuté, le pochoir est purement et simplement éliminé. Tout mur parfaitement peint, complètement remis en état peut un jour ou l’autre avoir été un véritable musée du pochoir – j’en connais au moins deux beaux exemples à Strasbourg où la propreté publique a frappé fort… dans le quartier de l’Académie des Beaux-Arts et dans la Petite France)

J’entends par suppression, l’élimination volontaire d’éléments d’un pochoir pour tenter d’en détourner la signification.

 

2.2.1. Effacement

Pour effacer des éléments, point de matériel sophistiqué. Il suffit d’un canif ou de tout autre objet contondant, voire d’une pierre ou d’un morceau de métal pour s’attaquer au pochoir et lui ôter ce qui dérange. Par grattage, la queue du malheureux rat a ainsi été méchamment attaquée (sans pour autant disparaître). Par grattage aussi, le tatouage de la svastika a été éliminé de la bille de billard de cette mâle mâchoire.

 

Grattage toujours pour marquer d’une croix la jupe de la jeune dame de profil. Et grattage enfin pour attaquer le O du mot avorter.

Quant à Corto Maltese, « on » a tenté de lui gommer sa légendaire cigarette.

 

 2.2.2. Recouvrement

L’autre technique consiste à recouvrir l’objet délictueux, l’élément dérangeant du pochoir. D’un coup de spray par exemple. La technique s’apparente à l’ajout (chevelure, Staline,…), mais l’intention est différente : faire disparaître. Le symbole phallique de ce « Bitman » strasbourgeois a été pudiquement badigeonné.

L’exemple de la galerie de portraits féminins est intéressant. « On » a subtilement fait disparaître l’image de la Sainte vierge en appliquant une mince de plâtre sur la partie la représentant.

 

 

En guise de conclusion

La 

motivation qui pousse à « modifier » est diverse et certainement complexe. Loin de moi l’intention de m’immiscer dans les neurones des acteurs. S’il n’est pas toujours évident de connaître les raisons et le sens de certaines modifications (pourquoi badigeonner tel personnage, pourquoi affubler tel autre de grandes oreilles, pourquoi manifester son hostilité à l’égard de tel ou tel personnage…), parfois on peut avoir l’impression de comprendre. En tout cas on ne se gêne pas pour interpréter, commenter, donner un avis ou émettre des hypothèses. Trois exemples.

 

Faut-il prendre le « God » du pochoir polonais dans toute sa profondeur chrétienne ou faut-il y voir tout au plus une facétie d’un humoriste qui détourne un bien innocent pochoir de sa destination sibylline ?

 

 

Quel doute pourrait-il planer sur le caractère pornographique de cet ajout phallique entre ces jambes féminines ?

 

Le nom de la pochoirtiste parisienne MissTic a été corrigé pour lui donner une consonance un peu plus vulgaire (écriture phonétique ou faute d’orthographe ?)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Avec tous mes remerciements à Monsieur Norbert Siegl, son directeur.

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